tag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post4871801897963357728..comments2024-02-09T20:26:30.894+01:00Comments on De seuil en seuil: Mort et amour selon Wittkop : voyage en Nécrophilie...Anne-Françoisehttp://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-29353362108847238612022-02-11T12:06:24.983+01:002022-02-11T12:06:24.983+01:00Très joli ouvrage mettant à nue les coins les plus...Très joli ouvrage mettant à nue les coins les plus sombres de l'inconscience, étouffés sous la terreur de la modernité et la liberté. Une sorte de "quelle souffrance vous ferait plaisir ?".<br />Chouette ! J'ai beaucoup apprécié cet éloge d'une vie mortifère si joyeusement lugubre.<br />Dr David MillerAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/08135456355659881258noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-41009048095633508372017-06-07T18:50:48.077+02:002017-06-07T18:50:48.077+02:00Chère Céline, je suis navrée de ne vous répondre q...Chère Céline, je suis navrée de ne vous répondre que plusieurs mois après votre message, mais depuis que je n'ai plus le temps de publier quoi que ce soit, j'ai l'impression que plus personne ne vient lire ces petites chroniques. Si je suis revenue aujourd’hui, c'est ... pour Gabrielle Wittkop ! Savez-vous qu'une maison d'édition indépendante, Le Vampire Actif, vient de publier ses Litanies pour une amante défunte, texte vénéneux qui ressurgit de l'oubli ? <br />Je vous remercie beaucoup pour votre lecture bienveillante..Anne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-85070824372849972702017-01-08T05:57:30.874+01:002017-01-08T05:57:30.874+01:00Je découvre cet article et cet échange superbes 6 ...Je découvre cet article et cet échange superbes 6 ans après leur rédaction ; pour la part...je crois que le trouble jeté par le Necrophile vient de l'évidence du constat qu'il formule : Lucien aime les morts comme nous aimons les vivants. Sans les écouter. En se hatant d'y projeter nos fantasmes, avant que la vie sépare leur corps du notre.<br />En tout cas : merci. Et Bravo à vous.Céline Lheenhttps://www.facebook.com/celinecelineceline3noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-935695601108795572011-02-05T12:35:55.533+01:002011-02-05T12:35:55.533+01:00Merci, Hécate. Heureuse que vous évoquiez vous aus...Merci, Hécate. Heureuse que vous évoquiez vous aussi ce texte beau, surprenant, bouleversant. Mais je connaissais déjà votre site...<br />Amitiés<br />Anne-FrançoiseAnne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-30581269787327970632011-02-05T10:57:22.859+01:002011-02-05T10:57:22.859+01:00Bonjour ,
Je viens de lire votre chronique sur &qu...Bonjour ,<br />Je viens de lire votre chronique sur "Le nécrophile " avec beaucoup d'intérêt .Je viens de publier sur mon blog un billet sur ce roman de Gabrielle Wittkop et lors de sa lecture fascination et stupeur : je n'avais rien lu de si singulier ! <br />Si vous venez jeter un coup d'oeil sur mon article ,vous verrez que j'ai aimé ce livre ; la délicatesse de Lucien N amoureux des morts est fortement émouvante .<br />Je dois à Nikola l'envie de lire G.Wittkop ; également à Jean-Baptiste Del Amo qui en fait citation dans "Une éducation libertine " ce qui m'a portée à en savoir davantage .<br /> Bien cordialement .<br /> HécateHécatehttp://lefildarchal.over-blog.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-56800343037966508882010-12-27T14:06:02.285+01:002010-12-27T14:06:02.285+01:00J'en avais l'intention, mais vous réanimez...J'en avais l'intention, mais vous réanimez (!) mon envie de lire "La mort de C"Pierre-Vincent Guitardnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-52695647186973893992010-12-27T13:55:38.782+01:002010-12-27T13:55:38.782+01:00Pourtant, Lucien N. se laisse guider par le hasard...Pourtant, Lucien N. se laisse guider par le hasard, c'est pourquoi ses compagnons sont si différents les uns des autres. Vous évoquez la mort de Lucien dans votre article : pour moi, il choisit de rejoindre les morts au moment où il est privé de cette possibilité de prolonger leur existence. Selon moi, Lucien continue à percevoir les morts comme des êtres à part entière, alors que d'ordinaire la mort d'un proche inhibe en nous certains souvenirs, nous détourne aussi de la mémoire de son corps... Mais je crois que tout cela est affaire si intime que nos lectures diffèrent selon la façon dont nous le vivons. Gabrielle Wittkop est pour moi le seul auteur à avoir su évoquer ces questions profondes et secrètes avec une telle finesse. Si je lie ce roman à La Mort de C., je perçois une extraordinaire cohérence entre ces oeuvres - éclairante, à mon avis : je lis ces deux textes comme une réflexion désespérée et brûlante sur la solitude extrême de ce moment du passage de la vie à la mort. Et aussi, comme le besoin éperdu d'accompagner cette solitude, d'entourer le mourant / le mort de ses soins, de lui communiquer un peu de vie et de chaleur. Mais Gabrielle Wittkop nous enseigne aussi que cette tentative est vaine : Lucien doit se séparer de ces corps, comme personne ne résoudra jamais le mystère de la mort de C. ...Anne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-64073193794129474442010-12-27T12:14:34.961+01:002010-12-27T12:14:34.961+01:00Tentative désespérée et douloureuse. Vous avez tou...Tentative désespérée et douloureuse. Vous avez tout à fait raison. Mais cela ne me fascine pas, ce don de soi absolu me parait tout à fait faux, Lucien n'agit pas pour redonner la vie à ses partenaires mais pour nier leur mort, c'est à lui qu'il pense pas à elles.Pierre-Vincent Guitardhttp://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article1089noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-86089780199956688882010-12-27T09:50:36.958+01:002010-12-27T09:50:36.958+01:00Bonjour Pierre-Vincent,
il est bon que chaque lect...Bonjour Pierre-Vincent,<br />il est bon que chaque lecteur ait sa perception de l'oeuvre d'un auteur. Nous n'avons pas lu le Nécrophile de la même façon, c'est évident, mais cela en dit long sur la richesse de ce livre. <br />J'ai beaucoup réfléchi à propos de ce livre, m'interrogeant sur les raisons qui faisaient que je n'ai jamais été choquée par cette lecture, ce qui était pour moi inattendu. Et j'ai eu l'intuition - confirmée par la lecture du bouleversant La Mort de C. - qu'en fait, Lucien N., en s'attachant ainsi aux corps morts, tente désespérément de les retenir dans le monde des vivants. Finalement, le Nécrophile est (cela n'engage que moi) celui qui refuse cette séparation. La sexualisation de la relation qu'il instaure pourrait bien en témoigner, puisque la sexualité est tournée vers la vie... Suzanne et la vierge morte-vive en sont la preuve, je crois. Le désespoir qu'il éprouve au moment où il livre les corps aux eaux de la Seine est à la mesure de son échec à les conserver à notre monde.Anne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-27173282533846635802010-12-27T07:32:56.726+01:002010-12-27T07:32:56.726+01:00.../...
Pardonnez-moi donc de ne pas être tout à f....../...<br />Pardonnez-moi donc de ne pas être tout à fait d’accord avec cette vision fascinée que vous et d’autres avez de ce texte, l’analyse que j’en fais peut choquer ou laisser indifférent les partisans d’une belle langue, mais ne faut-il pas se méfier comme de la peste de la belle langue et pire encore de la pureté, et des liens récurrents qui unissent la pureté et la mort ? <br />Préférons l'impureté et la vie et ne séparons pas l'écriture de l'écrivain, l'écrivain travaille dans la langue, la langue façonne l'univers de l'écrivain, mais lorsque l'écrivain travaille sa langue, c'est son univers qui entre en scène, son univers linguistique bien sûr, mais son univers. Cela n'enlève rien à l'écriture de Gabrielle Wittkop, mais tenter de voir ce qui la structure me paraît indispensable. On peut ensuite admirer cet univers, se l’approprier, il n’en reste pas moins que cet univers est celui de l’auteur et qu’il résistera toujours aux tentatives de détournement. <br />C’est en ce sens que mon analyse diffère sans doute de la vôtre. Dans l’article que vous avez eu l’amabilité de citer, je tente d’avancer une lecture qui désacralise le texte pour apercevoir ce qui se cache derrière son rituel, mais évidemment ce que j’avance ne rend pas compte du plaisir que l’auteur a eu de se réinventer un monde et que le lecteur a de s’y abandonner et peut-être en cela mon analyse passe-t-elle à côté de l’essentiel. J’en ai bien conscience.Pierre-Vincent Guitardhttp://e-litterature.netnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-82205179954073358052010-12-27T07:31:53.129+01:002010-12-27T07:31:53.129+01:00Bonjour Anne-Françoise,
Et merci de votre lecture...Bonjour Anne-Françoise,<br /><br />Et merci de votre lecture du Nécrophile, vous insistez sur l'amour - je dirais même le respect - que Lucien entretient avec les corps dont vous dites que, jamais, ils ne sont appelés cadavres, mais les faits sont têtus, ce sont des cadavres. Bien sûr, en leur refusant cette appellation G.W. fait œuvre d'écrivain, elle bouscule la langue, elle change notre perception du monde, il y a comme vous le faites remarquer un véritable amour de Lucien pour ces corps qu'ils transportent chez lui et G.W. le fait sans choquer le lecteur, sans grandiloquence, avec le naturel qui sied à quelqu'un qui se met dans la peau d'un nécrophile, mais n'est-ce pas cela qui est choquant ? Comment peut-on aimer la mort, c’est tout à fait contraire au mouvement même de la vie. [Je conçois bien qu’il y a en chacun de nous un désir de retour au bien-être du néant, mais il ne saurait être que secondaire.] ?<br />Vous parlez - et G. Wittkop le souligne – de l’attente d’une réciprocité impossible et vous faites de cette incommunicabilité une loi générale au-delà même de ce que vit Lucien, mais Lucien se met dans la position de ne pouvoir communiquer, je ne crois pas du tout que ce soit le cas de tous, même si cette communication reste toujours imparfaite. Cette incommunicabilité est au contraire une revendication, un refus de communiquer de Lucien et sans doute de G.W.<br />.../...Pierre-Vincent Guitardhttp://e-litterature.netnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-49573577028010460552010-12-24T14:59:25.194+01:002010-12-24T14:59:25.194+01:00Je l'ai ce livre, il est magnifiqueJe l'ai ce livre, il est magnifiqueAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-58845962074785048532010-12-24T13:02:55.662+01:002010-12-24T13:02:55.662+01:00Merci, Yoann... J'en profite pour te souhaiter...Merci, Yoann... J'en profite pour te souhaiter de très beaux moments en famille! BisesAnne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-76759151382003443622010-12-24T10:53:26.177+01:002010-12-24T10:53:26.177+01:00Encore un très très bel article, qui sait déceler ...Encore un très très bel article, qui sait déceler ce qu'a d'émouvante et et d'original le lieu à partir duquel Wittkop écrit sur l'amour, le désir et la mort, lieu qui est une limite tenue entre l'obscène et le pudique,le spontané et le malsain. Bravo<br /> Yoannyoannnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-34931518631079669432010-12-23T07:34:35.296+01:002010-12-23T07:34:35.296+01:00Merci à vous, Nikola, de nous avoir donné cette en...Merci à vous, Nikola, de nous avoir donné cette envie de découvrir les romans et les récits de Gabrielle Wittkop. La passion avec laquelle vous défendez cette oeuvre nous a entraînés, Christophe et moi, dans ce voyage magnifique, étonnant, que nous avons entrepris avec ferveur et qui ne s'achèvera sans doute jamais... Un voyage qui conduit au-delà de soi-même, qui transforme le lecteur et modifie forvément son regard sur le monde et sur l'écriture.<br />Amitiés<br />Anne-FrançoiseAnne-Françoisehttps://www.blogger.com/profile/04590792078766033149noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9002761125454792398.post-31775672094298547742010-12-22T09:56:10.733+01:002010-12-22T09:56:10.733+01:00Merci beaucoup, chère Anne-Françoise, pour le très...Merci beaucoup, chère Anne-Françoise, pour le très délicat texte que vous nous accordez, en ce jour funèbre, autour du magnifique récit de Gabrielle Wittkop. Qu'il eût été doux, en 1972, que de telles chroniques fussent consacrés à un livre qui fut frappé des trois interdits et dont la notoriété grandit dans l'obscurité des "hors-la-loi". Merci également pour vos deux chroniques autour de <i>La Mort de C.</i> et de <i>L'Almanach perpétuel des harpies</i>. Aujourd'hui, 22 décembre 2010, ayez une pensée pour Gabrielle et n'oubliez pas le champagne! Amicalement, Nikola...Nikola...http://www.gabrielle-wittkop.frnoreply@blogger.com